Certes, j’ai acquis de nombreuses certifications. Cependant, je reste profondément une autodidacte de cœur et de raison. En effet, j’ai la conviction qu’il faut garder un esprit largement ouvert et une certaine souplesse dans le choix de l’utilisation de tel ou tel remède ou protocole médical, qu’il soit alternatif ou conventionnel.
La médecine, d’une manière générale, est actuellement foisonnante de découvertes, de nouveautés et de revirements. Il me semblerait contreproductif de s’enfermer dans une seule approche réconfortante et sécurisante car son message nous dit ce que nous avons envie d’entendre. Mon crédo, c’est l’approche épistémologique (l’étude critique de la science et de la connaissance) :
- D’où viennent les chiffres ?
- Quels sont les faits et les sources ? Et comment ont-ils été recoupés ?
- Comment vérifie-t-on ça ? Ou comment cela a-t-il été vérifié ?
- Qui sont les mandataires, les financeurs ? Y a-t-il des partis-pris ?
Une fois ces différents points établis (J’essayerai prochainement de vous prouver dans un article que c’est souvent assez rapide à faire comme démarche), je vais regarder quels sont les avis et les expériences que j’ai faites moi-même ou réalisées par mon entourage.
Je cherche alors à comprendre : pourquoi il y a des partis-pris, où se situent les croyances (acte de foi : postuler sans preuves) et quels sont les arguments sur lesquels se fondent les adhérents.
Il y a bon nombre de sujets en médecine qui font polémique et j’entends souvent, que ce soit pour la médecine conventionnelles ou alternative : « moi, j’y crois ! ». Cette phrase me fait de plus en plus réagir intérieurement car nous sommes dans une période extrêmement évoluée en matière de capacités scientifiques. Qu’avons-nous donc contre ça ? Pourquoi sommes-nous en réaction face à tel ou tel courant médical ? Y mettrions-nous nos revendications politiques : « la médecine conventionnelle contribue au capitalisme, je suis contre le capitalisme donc je ne me soigne qu’avec des méthodes alternatives. » (Allez voir la définition des mots : « soigner » et « remède » !) ?